À quoi pense un chorégraphe quand il crée ? Qu’est-ce qui se passe dans la tête d’un interprète quand il danse ? Comment changer l’intention qui se cache derrière un geste ? Sur un plateau nu où trône un écran blanc, un homme est seul. En apparence. Rapidement, il est rejoint par sa propre voix et les doubles numériques de son corps. Des personnages qui lui prennent la tête et lui posent tout un tas de questions. Enfant, Sylvain Riejou s’agitait déjà seul dans sa chambre sur des clips de Prince, Madona ou Mylène Farmer. Aujourd’hui, avec l’humour qu’on lui connaît, le chorégraphe se joue des peurs et des joies de son métier de danseur. Avec son titre à rallonge tiré d’une réplique d’Alfred Hitchcock dans une interview, Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver fait entendre à voix haute tous les nœuds qu’un artiste peut se faire au cerveau. Un one man show chorégraphique qui donne le sourire. Et ça, on en a bien besoin.