Traversée #1 C'est comme ça ! 2025

Figure incontournable de la danse africaine contemporaine, Irène Tassembédo est à l'honneur lors de cette Traversée qui célèbre l’ampleur de son œuvre et l’impact profond de son engagement artistique. Danseuse, chorégraphe, pédagogue et réalisatrice, elle a su, depuis le Burkina Faso jusqu’à la scène internationale, imposer une vision exigeante, vibrante et résolument ancrée dans les réalités africaines.

Cet événement exceptionnel propose une immersion dans son univers pluriel à travers plusieurs formats :

• Sa dernière création Des_espoirs, en première en France, témoigne de son engagement et de la vitalité de son langage chorégraphique.
• Deux oeuvres cinématographiques – un court-métrage et un long-métrage – révèlent une autre facette de son talent, celle de la réalisatrice militante et deux documentaires dévoileront des images rares de la mythique école de danse Mudra-Afrique à Dakar (Sénégal) et du retour de la chorégraphe à Ouagadougou (Burkina Faso).
• Avec trois spectacles de jeunes chorégraphes, ancien·nes élèves de son école et repéré·es lors du FIDO (Festival International de Danse de Ouagadougou), c’est une nouvelle génération qui, tout en revendiquant ses propres écritures, prolonge la dynamique créative d’une personnalité
qui a marqué son époque.
• Une table ronde rassemblera les 4 chorégraphes et viendra témoigner de l’héritage vivant et foisonnant d’Irène Tassembédo, pour réfléchir à la place des femmes, de la transmission et de la création en Afrique aujourd’hui.
• Une Soirée mafé et films de danse permettra de retrouver tou·tes les artistes de la Traversée autour d’un plat traditionnel et d’images de danse.
• Dancing Pina, oeuvre vibrante qui explore en profondeur la transmission de l’héritage artistique de la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch à l’École des Sables de Germaine Acogny au Sénégal, dans laquelle apparaissent plusieurs danseur·euses formé·es à l’école d’Irène Tassembédo. Ce temps fort est une invitation à découvrir ou redécouvrir une artiste totale, mais aussi à entendre les voix multiples qui, à travers elle, participent au renouvellement de la scène chorégraphique africaine et internationale.