Sandra Abouav

Sandra Abouav

Formée à la danse classique à Angoulême et aux techniques contemporaines au conservatoire de Poitiers, elle étudie l’Histoire de la représentation du corps et poursuit sa formation aux Rencontres Internationales de Danse Contemporaine et au sein d’un Master 1 danse à l’Université Paris 8. 

En 2011 elle fonde la Compagnie METAtarses avec Vincent Cespedes, compositeur et philosophe, entamant avec lui un dialogue artistique et intellectuel continu. Engagée dans des formes de créations plurielles nourries de la collaboration entre artistes et intellectuels de diverses disciplines, elle approfondit son travail sur les expressivités transitoires (gestes, voix et sons, émotions et métamorphoses du sens) puis collabore avec les compositeurs Alexis Morel (Riz complet) Jerzy Bielski (Plus Minus Slash, Zamenhoff, Opera for the Deaf), Mounir Troudi (Je saoule la tristesse de mes chants). 

Avec les web-séries ou fiction chorégraphique, (Danse de Parking, ABC- Abouav Bezons Chorégraphie), elle explore le « réendansement » d’une ville, et sa transformation en « narratif merveilleux ». La danse et les sens offrent sur le monde un questionnement philosophique, poétique, critique et non dénué d’humour. C’est aussi dans cette approche pluridisciplinaire que l’univers artistique de la chorégraphe se déploie pour la scène et en extérieur. 

Dans Parachute, elle collabore avec Antonin Gellibert, costumier-scénographe pour changer l’issue fatale de la chute en un moment d’extase. Elle investit le champ des arts plastiques, et compose des  Floraisons, sculptures végétales pour le mouvement, et développe de nombreuses performances inspirées de la figure mythologique de la dryade avec le projet  Memento flori, où la nature du corps fusionne avec le corps de la nature. 

En 2023, elle présente en duo avec Magali Le Huche, autrice et dessinatrice, Le Royaume de Billie Bou. Interprète pour le chorégraphe Aloun Marchal, la compositrice Alexandra Grimal, Sandra Abouav intervient aussi régulièrement en milieu scolaire et auprès des étudiants en écoles d’art.